Encarta 2008 - l'urbanisation et ses risques
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l'urbanisation et ses risques

Les villes du monde ne cessent de croître et de rassembler un pourcentage toujours plus grand de la population mondiale : c’est l’urbanisation.

UNE URBANISATION DE PLUS EN PLUS RAPIDE

L’urbanisation est un phénomène qui a accompagné la croissance de toutes les civilisations, à chaque époque de l’histoire, et dans tous les pays du monde. Cependant, malgré l’existence de grandes villes, la population de la Terre habitait majoritairement à la campagne en 1850 : la population était rurale. L’urbanisation s’est d’abord accélérée en Europe, au xixe siècle, avec la révolution industrielle. Elle s’est ensuite intensifiée au xxe siècle, en gagnant surtout les grandes villes de l’hémisphère Sud. Aujourd’hui, la population urbaine continue d’augmenter à un rythme très rapide, et les villes ne cessent de grandir.

Sur 10 habitants de la Terre :

→ 1 vivait en ville en 1900 ;

→ 3 vivaient en ville en 1950 ;

→ 5 vivent en ville en 2004 ;

→ 6 vivront en ville en 2025.

L’urbanisation, surtout quand elle est rapide, a des conséquences importantes sur l’architecture des villes. Sous la poussée de la croissance démographique, la ville grandit :

→ en s’étendant sur une surface toujours plus grande ;

→ en s’élevant dans des immeubles toujours plus hauts.

Finalement, la densité moyenne de population (le nombre d’habitants au km2) augmente dans les grandes villes. Dans le même temps, les banlieues s’étendent, englobant petit à petit les villes voisines.

POURQUOI ALLER VIVRE EN VILLE ?

Les hommes choisissent de s’installer en ville car ils accèdent plus facilement :

→ à un meilleur équipement et à plus de confort : eau, électricité, etc. Il est en effet beaucoup plus facile de mettre en place ces infrastructures pour 100 personnes concentrées dans un seul immeuble que pour un même nombre de personnes réparties dans plusieurs habitations éparpillées ;

→ aux soins : services d’urgence, maternités et services hospitaliers spécialisés ;

→ à l’emploi : l’offre est plus diversifiée, plus abondante et plus souvent renouvelée ;

→ à l’enseignement : écoles et universités ;

→ à la vie culturelle : livres, journaux, bibliothèques, musées, salles de concerts, etc.

Les villes ont toujours été le moteur des découvertes, des évolutions et des révolutions, ainsi que le centre des arts et de la culture.

DE NOMBREUX DÉFIS À RELEVER

Combattre la pauvreté et les inégalités

Toutefois, la pauvreté extrême progresse plus vite dans les villes que dans les campagnes. Les inégalités y sont aussi plus fortes. Dans les pays en développement, la pauvreté touche la moitié des citadins, et plus particulièrement les femmes et les enfants. Parmi ces citadins les plus pauvres, environ la moitié n’a pas accès à un logement décent et ne reçoit aucun soin de santé. Ils sont, par ailleurs, très vulnérables en cas de chômage, de hausse des prix de la nourriture ou des loyers.

Loger tous les citadins

Dans les grandes villes de tous les pays, la pauvreté et le manque de logements ont pour conséquence l’augmentation de la population des exclus. Ces exclus sont des « sans-abri » (qui n’ont pas de toit et vivent dans la rue), des « sans domicile fixe » (qui n’ont pas d’adresse permanente et vont d’un lieu à l’autre) et des « mal logés » (qui ont une adresse, mais dont le logement est mal équipé, sans eau ni électricité, etc.).

Autour notamment des grandes villes des pays de l’hémisphère Sud se sont ainsi constitués de vastes bidonvilles, où s’entassent des habitations de fortune fabriquées avec des matériaux de récupération, le plus souvent sans eau, sans électricité ni équipements d’assainissement. Le phénomène touche aussi les pays développés où de plus en plus de citadins pauvres se retrouvent sans logement. Selon l’Unesco et l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), il y aurait dans le monde un milliard de mal logés et 100 millions de sans-abri !

Toutes ces personnes sont très vulnérables car elles sont moins protégées : leur espérance de vie est souvent plus faible et leur santé est plus fragile, en cas d’épidémies, de conditions climatiques extrêmes (vague de chaleur ou de froid) ou de catastrophes naturelles (tremblement de terre, cyclone, etc.).

Lutter contre les pollutions

Les grandes villes modernes sont très polluées, et cette pollution ne fait qu’augmenter :

→ les industries, même si elles ont été le plus souvent déplacées en périphérie (dans les banlieues), continuent de polluer l’air et l’eau ;

→ la vie quotidienne des habitants produit des eaux usées susceptibles de polluer l’eau courante, surtout lorsque les réseaux d’assainissement sont insuffisants ;

→ le chauffage et surtout la circulation automobile sont à l’origine d’une importante pollution atmosphérique.

Toutes les villes sont donc amenées à mettre en place des mesures visant d’une part à aider leurs habitants à se protéger et d’autre part à lutter contre les sources de pollution. Mais dans les pays en développement, en particulier, les municipalités ont rarement les moyens de faire les investissements nécessaires. La pollution a des conséquences sur l’environnement, mais aussi sur la santé, notamment celle des jeunes enfants et des personnes âgées, provoquant l’apparition et/ou l’aggravation de nombreuses maladies du système respiratoire (asthme, allergies, tuberculose, etc.).

Éliminer les déchets

Plus une ville se développe, plus elle produit des déchets, dont il faut organiser la collecte et le recyclage. En effet, l’accumulation des déchets facilite la propagation des maladies. C’est pourquoi les municipalités essaient de promouvoir le tri des ordures ménagères, afin d’en faciliter la récupération.

Lutter contre la violence urbaine

Dans la plupart des pays du monde, la criminalité est plus élevée en ville que dans les campagnes. La plupart du temps, on constate surtout des vols (cambriolages dans les maisons, vols dans les magasins, vols de voitures, etc.), mais la violence augmente aussi rapidement (braquages, agressions, viols, etc.) ; le nombre de meurtres perpétrés dans les grandes villes est notamment en augmentation.

La violence urbaine n’est pas un phénomène uniformément réparti dans les villes : elle touche plus certains quartiers que d’autres, généralement des quartiers déjà marqués par la pauvreté ou l’exclusion. Progressivement, ces quartiers sont abandonnés par les citadins les plus aisés et deviennent des ghettos où règne la misère. La pauvreté et l’exclusion augmentent alors encore, entraînant à leur tour plus de violence.



POUR ALLER PLUS LOIN

→ les grandes villes du monde

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