Encarta 2008 - Un peuplement discontinu
  Page d'accueil
  Livre d'or
  Éminentes
  Français
  => La poésie
  => L'inégale répartition des hommes sur la Terre
  => L'inégale croissance des populations
  => L'inégal développement des populations
  => De plus en plus de citadins
  => Les climats de la Terre
  => Les hommes dans le Sahara
  => Vivre dans la forêt amazonienne
  => Vivre en Alaska
  => Les risques naturels
  => Les formes du relief de la Terre
  => Un domaine de haute-montagne : les Andes
  => Un bassin fluvial : le Nil
  => les montagnes
  => la météo et le climat
  => New York, métropole d'un pays riche
  => Le Caire, métropole d'un pays pauvre
  => Paris et l'agglomération parisienne
  => Vivre en banlieue
  => La côte sud du Japon, un littoral fortement industrialisé
  => La côte languedocienne, un littoral aménagé pour les touristes
  => Les campagnes d'Afrique tropicale
  => Un delta rizicole de l'Asie du Sud-Est : le Bangladesh
  => Les campagnes méditerranéennes
  => Les exploitations agricoles des grandes plaines nord-américaines
  => les paysages
  => les grandes villes du monde
  => l'urbanisation et ses risques
  => les habitats traditionnels dans le monde
  => les forêts
  => Le continent le plus pauvre de la planète
  => Un peuplement discontinu
  => La diversité des milieux naturels
  => L'Afrique : le poids de l'histoire
  => Une croissance démographique rapide
  => Une urbanisation galopante
  => La santé en Afrique
  => L’Afrique du Sud après l’apartheid
  => Le Maghreb : fiche d'identité
  => L'unité du Maghreb
  => Les contrastes régionaux
  => L'ouverture sur l'extérieur
  => le Maroc
  => Un immense continent
  => Un continent très anciennement humanisé
  => La civilisation des rizières dans l'Asie des moussons
  => Un continent en développement
  => L'Inde : fiche d'identité
  => Un milliard d'Indiens
  => L'Union indienne : le poids de l'histoire
  => La révolution verte
  => Un grand pays industriel
  => La Chine : fiche d'identité
  => Un cinquième de l'humanité
  => Le nouveau modèle de développement chinois
  => Amérique latine et Amérique saxonne
  => Une population de pays neuf
  => Toute la gamme des milieux naturels
  => Riches et pauvres, « Nord » et « Sud »
  => Le Brésil : fiche d'identité
  => Une population originale
  => Une grande puissance industrielle
  => La lutte pour la terre
  => Le théâtre
  => Le roman et la nouvelle
  => Le romantisme
  => Le symbolisme
  => Le surréalisme
  => Le biographique
  => fable
  => bibliographie
  => bibliophilie
  Liste des capitales du monde
  عجائب الدنيا السبع
  AFLAM
  animaux
  Music
  sciences de la vie et de la terre
  Histoire
  informatique
  Géographie
  Le Monde
  DES SITE
  Titre de la nouvelle page
Un peuplement discontinu

 

À propos de l'Afrique, on songe bien souvent au Sahara et à ses longues dunes sableuses, à la verte savane des safaris kenyans ou aux plages marocaines. Ces évocations laissent souvent peu de place aux hommes. Où sont localisées les populations africaines ?

 

1. De faibles densités, en moyenne

 

870 millions d'Africains se partagent 30 millions de km². La densité moyenne de 29 habitants par km² est sensiblement inférieure à la densité mondiale (48 habitants par km²). Le continent africain est donc faiblement peuplé.

 

 

Le peuplement est surtout discontinu, les contraintes naturelles, parmi les plus fortes au monde, n'autorisant pas partout les densités importantes. Des concentrations de population très localisées contrastent donc avec de vastes étendues quasiment vides. L'histoire a encore accentué cette opposition.

 

 

 

2. Des zones surpeuplées ?

 

On distingue trois types de zones de fortes densités.

 

2.1. Les littoraux (comme ceux du Maghreb et du golfe de Guinée)

 

Ils sont souvent densément peuplés. L'histoire a souvent eu un rôle décisif dans ce développement : au Maghreb, par exemple, les colons européens ont d'abord exploité les plaines littorales et mis en place des cultures exigeant une main-d'œuvre abondante (arbres fruitiers et vignes). Ces « cultures peuplantes » sont à l'origine des fortes densités actuelles. Le développement des villes administratives, commerçantes et portuaires a renforcé cette concentration littorale. Tous les littoraux ne sont pas, cependant, aussi bien lotis : le Sahara-Occidental ou la côte de Somalie conservent de très faibles densités.

 

2.2. Les vallées des grands fleuves (comme le Niger et le Nil)

 

Si la densité moyenne de l'Égypte est de 68 habitants par km², ce chiffre ne traduit pas le contraste de la situation : la vallée du Nil n'occupe que 3 % de la superficie du territoire et rassemble plus de 95 % de la population. Les densités rurales dépassent 600 habitants par km² et ne cessent d'augmenter. L'aire urbaine du Caire atteint 16 millions d'habitants ; sa croissance empiète sur les meilleures terres agricoles du pays. La vallée est aujourd'hui un espace surpeuplé, le trop-plein des hommes finissant par leur être nuisible.

 

2.3. Les hauts plateaux d'Afrique orientale (la région des Grands Lacs)

 

L'altitude et l'abaissement des températures qui en résulte protègent en effet les populations d'un certain nombre de fléaux : mouches tsé-tsé, moustiques vecteurs du paludisme, parasites divers, dévastateurs en plaine...

 

3. Des régions vides ?

 

Les régions les moins peuplées sont souvent des terres de contraintes naturelles fortes.

 

3.1. Les zones arides

 

Les densités sont très faibles (inférieures à 1 habitant par km²) dans les zones arides. C'est le cas des déserts du Sahara, du Namib et du Kalahari ou de la région du Sahel au climat semi-aride. En raison de la chaleur qui y règne, de la sécheresse et de l'absence de végétation, les populations se concentrent autour des points d'eau que sont les oasis, où se maintient une agriculture irriguée. Ces régions ne sont pas désertes, mais l'occupation humaine y reste ponctuelle.

 

3.2. La forêt équatoriale

 

Dans la forêt équatoriale, les densités sont également très faibles (inférieures à 10 habitants par km²). L'humidité extrême et l'abondance de la végétation ne permettent qu'un peuplement limité, dans les clairières de défrichement. Aujourd'hui, le peuplement progresse le long des cours d'eau, comme le fleuve Congo. La déforestation reste toutefois insuffisante pour modifier sensiblement les densités de population.

 

3.3. L'intérieur des terres

 

L'intérieur des terres, à l'inverse du littoral, est faiblement peuplé. Ces régions ne sont pas seulement plus difficiles d'accès. Elles ont également été, depuis le Moyen Âge, un réservoir d'esclaves pour les royaumes côtiers : sept siècles de razzias ont durablement nui à leur développement démographique.

 

 

Copyright © 2006 rue des écoles / Magnard-Vuibert. Tous droits réservés.

 

 
 
Aujourd'hui sont déjà 39 visiteurs (42 hits) Ici!
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement