Encarta 2008 - Un peuplement discontinu
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Un peuplement discontinu

 

À propos de l'Afrique, on songe bien souvent au Sahara et à ses longues dunes sableuses, à la verte savane des safaris kenyans ou aux plages marocaines. Ces évocations laissent souvent peu de place aux hommes. Où sont localisées les populations africaines ?

 

1. De faibles densités, en moyenne

 

870 millions d'Africains se partagent 30 millions de km². La densité moyenne de 29 habitants par km² est sensiblement inférieure à la densité mondiale (48 habitants par km²). Le continent africain est donc faiblement peuplé.

 

 

Le peuplement est surtout discontinu, les contraintes naturelles, parmi les plus fortes au monde, n'autorisant pas partout les densités importantes. Des concentrations de population très localisées contrastent donc avec de vastes étendues quasiment vides. L'histoire a encore accentué cette opposition.

 

 

 

2. Des zones surpeuplées ?

 

On distingue trois types de zones de fortes densités.

 

2.1. Les littoraux (comme ceux du Maghreb et du golfe de Guinée)

 

Ils sont souvent densément peuplés. L'histoire a souvent eu un rôle décisif dans ce développement : au Maghreb, par exemple, les colons européens ont d'abord exploité les plaines littorales et mis en place des cultures exigeant une main-d'œuvre abondante (arbres fruitiers et vignes). Ces « cultures peuplantes » sont à l'origine des fortes densités actuelles. Le développement des villes administratives, commerçantes et portuaires a renforcé cette concentration littorale. Tous les littoraux ne sont pas, cependant, aussi bien lotis : le Sahara-Occidental ou la côte de Somalie conservent de très faibles densités.

 

2.2. Les vallées des grands fleuves (comme le Niger et le Nil)

 

Si la densité moyenne de l'Égypte est de 68 habitants par km², ce chiffre ne traduit pas le contraste de la situation : la vallée du Nil n'occupe que 3 % de la superficie du territoire et rassemble plus de 95 % de la population. Les densités rurales dépassent 600 habitants par km² et ne cessent d'augmenter. L'aire urbaine du Caire atteint 16 millions d'habitants ; sa croissance empiète sur les meilleures terres agricoles du pays. La vallée est aujourd'hui un espace surpeuplé, le trop-plein des hommes finissant par leur être nuisible.

 

2.3. Les hauts plateaux d'Afrique orientale (la région des Grands Lacs)

 

L'altitude et l'abaissement des températures qui en résulte protègent en effet les populations d'un certain nombre de fléaux : mouches tsé-tsé, moustiques vecteurs du paludisme, parasites divers, dévastateurs en plaine...

 

3. Des régions vides ?

 

Les régions les moins peuplées sont souvent des terres de contraintes naturelles fortes.

 

3.1. Les zones arides

 

Les densités sont très faibles (inférieures à 1 habitant par km²) dans les zones arides. C'est le cas des déserts du Sahara, du Namib et du Kalahari ou de la région du Sahel au climat semi-aride. En raison de la chaleur qui y règne, de la sécheresse et de l'absence de végétation, les populations se concentrent autour des points d'eau que sont les oasis, où se maintient une agriculture irriguée. Ces régions ne sont pas désertes, mais l'occupation humaine y reste ponctuelle.

 

3.2. La forêt équatoriale

 

Dans la forêt équatoriale, les densités sont également très faibles (inférieures à 10 habitants par km²). L'humidité extrême et l'abondance de la végétation ne permettent qu'un peuplement limité, dans les clairières de défrichement. Aujourd'hui, le peuplement progresse le long des cours d'eau, comme le fleuve Congo. La déforestation reste toutefois insuffisante pour modifier sensiblement les densités de population.

 

3.3. L'intérieur des terres

 

L'intérieur des terres, à l'inverse du littoral, est faiblement peuplé. Ces régions ne sont pas seulement plus difficiles d'accès. Elles ont également été, depuis le Moyen Âge, un réservoir d'esclaves pour les royaumes côtiers : sept siècles de razzias ont durablement nui à leur développement démographique.

 

 

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