Encarta 2008 - Vivre dans la forêt amazonienne
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Vivre dans la forêt amazonienne

 

Gigantesque, la forêt amazonienne s'étend sur 6 millions de km2 (12 fois la superficie de la France). Difficile à pénétrer, cette forêt reste quasiment inhabitée, avec une densité inférieure à un habitant au km2. Pourtant, son milieu chaud et humide permet de multiples cultures. Une forêt de même nature nourrit d'ailleurs certains peuples d'Asie (en Indonésie, au Sri Lanka).

 

 

Comment peut-on vivre dans la forêt amazonienne ? Pourquoi les conditions de vie y sont-elles si rudes ?

 

1. L'enfer vert

1.1. Une forêt dense et toujours verte

 

Le climat équatorial en fait un milieu chaud et humide toute l'année.

 

 

La forêt abrite plus de 2 500 espèces d'arbres différentes, généralement de grande taille : ils restent toujours verts.

 

 

Les arbres sont si nombreux que leurs feuilles, très denses, empêchent la lumière de passer. Dans l'ombre et l'humidité, les feuilles qui tombent se décomposent, couvrant ainsi le sol, assez pauvre, d'une couche d'humus.

 

 

D'innombrables petits animaux peuplent la forêt : nombre d'entre eux comme les serpents et certains insectes sont particulièrement dangereux pour l'homme.

 

1.2. Le plus grand fleuve du monde

 

Par endroits, l'Amazone ressemble à un lac. En effet, le sol est si plat que de vastes zones de forêt se trouvent régulièrement inondées par les crues. D'une incroyable puissance, le fleuve a un débit quotidien équivalent à celui, annuel cette fois, de la Tamise (le fleuve qui traverse Londres, au Royaume-Uni). Son embouchure atteint 100 km de large.

 

 

Le fleuve et ses affluents permettent aux hommes de pénétrer dans la forêt : les bateaux peuvent remonter sur 3 500 km à l'intérieur des terres.

 

1.3. Un milieu menacé

 

Les défrichements réduisent la superficie de la forêt amazonienne de manière inquiétante : 5 à 8 millions d'hectares de bois disparaissent ainsi chaque année.

 

 

Dans les années 1970, le gouvernement brésilien a organisé le défrichement : il a donné 100 hectares de terres (des lots géométriques) à toute famille de paysans s'installant en Amazonie. Pour devenir propriétaires de leur lot, ces petits colons devaient défricher au moins 50 hectares de forêt.

 

 

Les défrichements les plus massifs (plusieurs centaines de milliers d'hectares à la fois) ont été le fait de sociétés étrangères qui avaient acquis de vastes plantations.

 

 

Les Indiens d'Amazonie ne sont plus maîtres de leur forêt. Ces hommes, qui vivent de la cueillette, de la pêche et de la chasse, constituent désormais un peuple en péril. L'arrivée des colons à partir du xviie siècle, venus cultiver la terre ou exploiter les ressources minières de la région, a provoqué de graves conflits : des tribus entières d'Indiens ont été massacrées.

 

2. Une mise en valeur difficile

2.1. Un désert humain

 

La forêt amazonienne est globalement un milieu insalubre : les insectes transmettent à l'homme des maladies tropicales (malaria, fièvre jaune).

 

 

Ce milieu hostile n'était, à l'origine, peuplé que quelques tribus d'Indiens.

 

 

Très peu nombreuse (1 habitant au km2), la population se regroupe le long des fleuves et des routes.

 

2.2. La colonisation européenne

 

Du xviie au début du xxe siècle, les Européens ont pénétré par voie fluviale dans la forêt amazonienne, pour s'approvisionner en caoutchouc en utilisant la sève de l'hévéa (l'arbre à caoutchouc) qui pousse naturellement en Amazonie.

 

 

À partir de 1844, le procédé de vulcanisation du latex (qui en améliore la résistance) permet de fabriquer des pneumatiques. Apparaissent les toutes premières industries automobiles, en Europe et aux États-Unis.

 

 

Vers 1910, les cours du caoutchouc s'effondrent : alors que le Brésil fournissait 80 p.100 du total mondial, les nouvelles plantations d'hévéas de Malaisie (plus faciles d'exploitation) s'imposent. Cette concurrence va ruiner la récolte du caoutchouc en Amazonie.

 

2.3. Les mesures prises par l'État brésilien

 

À partir des années 1970, le Brésil met en œuvre une série de mesures pour distribuer des terres aux paysans pauvres et ainsi exploiter les ressources de l'Amazonie.

 

 

Des voies transamazoniennes sont construites : la route Est-Ouest relie l'océan Atlantique à la frontière du Pérou. Longue de 5 600 km, elle traverse 3 000 km de forêt vierge.

 

 

La récente colonisation agricole entraîne le développement d'une agriculture de subsistance associée à de grands domaines d'élevage. Les petits colons cultivent du maïs, des haricots et du manioc, sur les parcelles qu'ils ont défrichées, par le feu ou à la main. Après deux récoltes, les sols s'épuisent et les rendements deviennent insuffisants pour nourrir une famille. Désespérés, certains quittent cette terre qu'ils ne parviennent pas à maîtriser.

 

 

Au cœur de l'Amazonie, le ranch Cristalino abrite un gigantesque élevage : 45 000 bovins, sur 140 000 hectares. Un abattoir a même été construit sur place, en pleine forêt. Cette viande est exportée vers les États-Unis.

 

 

La forêt amazonienne compte de très nombreuses espèces d'arbres, mais cette hétérogénéité ne facilite pas sa mise en valeur. Les essences rares et précieuses, comme l'acajou (on en trouve un, en moyenne, tous les dix hectares), côtoient de nombreux autres arbres sans grand intérêt. L'exploitation forestière nécessite donc le défrichement de vastes espaces, pour un rendement proportionnellement très faible.

 

 

L'exploitation de la mine de fer de Carajas a débuté en 1984. C'est le gisement de minerai de fer le plus important au monde. Acheminé en train jusqu'au port de Belém, celui-ci est ensuite exporté.

 

3. En conclusion

 

L'Amazonie est une région immense aux ressources multiples. Cependant, la mise en valeur incontrôlée de ces richesses a provoqué une très importante détérioration de l'écosystème. Malgré le développement de villes et de villages en pleine forêt, l'Amazonie reste un espace peu peuplé. Son environnement est pourtant déjà dégradé.

 

 

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