Encarta 2008 - Les exploitations agricoles des grandes plaines nord-américaines
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Les exploitations agricoles des grandes plaines nord-américaines

 

Les vastes espaces du Canada et des États-Unis, qui n'ont été cultivés qu'à partir du xviiie siècle, offrent des paysages ruraux très différents de ceux des pays européens. Quelles sont les principales caractéristiques des paysages agricoles des grandes plaines nord-américaines ?

 

1. Un milieu tempéré continental

 

Les régions continentales de la zone tempérée de l'hémisphère Nord connaissent un hiver froid et sec, un été chaud et orageux. Les grandes plaines nord-américaines sont limitées à l'ouest par la chaîne des Rocheuses, et à l'est par les Appalaches.

 

 

Elles forment un long couloir où circulent en hiver les vents polaires (du nord vers le sud) et en été l'air tropical (du sud vers le nord). En hiver, les températures chutent : le blizzard souffle, et les chutes de neige sont abondantes. En été, les masses d'air chaud tropical remontent vers le nord et provoquent de fortes canicules.

 

 

La disposition du relief limite l'influence océanique venue de l'ouest. Les précipitations diminuent progressivement vers le sud et vers l'ouest, ce qui rend indispensable l'irrigation.

 

 

La végétation est adaptée à ces rudes conditions : l'été, l'eau est trop rare pour permettre aux arbres de pousser. Les grandes plaines sont le domaine de la prairie, une formation végétale composée d'herbes hautes et serrées.

 

 

L'homme a transformé cette prairie en terre à blé et à maïs. Au nord, les températures hivernales particulièrement basses n'autorisent que la culture des céréales de printemps. Au sud, la chaleur et l'humidité permettent d'exploiter aussi le coton.

 

2. Un milieu naturel détruit par l'homme

 

Avant l'arrivée des colons européens, la prairie nord-américaine était le domaine des Amérindiens et des bisons. Ce dernier, le buffalo, constituait la base de l'économie des Amérindiens nomades : il fournissait la nourriture, le cuir pour les vêtements, etc. On estime que 60 millions de bisons vivaient dans les grandes plaines au début du xixe siècle. La plupart ont été massacrés par les pionniers au fur et à mesure de leur progression vers l'ouest : en un siècle, le troupeau de bisons a disparu. Repoussant les Amérindiens dans des réserves, à l'ouest, les pionniers (qui ont souvent été des cow-boys) ont utilisé ces vastes prairies pour élever du bétail ou cultiver des céréales.

 

 

La mise en culture irréfléchie des sols de prairie a provoqué des phénomènes d'érosion considérables. Dans les années 1930, le dust bowl, un immense nuage de poussière, a emporté 350 millions de mètres cube de terre : les sols laissés nus entre deux cultures n'étaient plus protégés par la prairie. La sécheresse de l'été avait transformé la terre en poussière facilement déplacée par le vent.

 

 

En quelques heures, les meilleurs champs de blé ont été détruits par les vents qui balayent les plaines. Depuis, des mesures de conservation des sols ont été prises. Pour freiner l'érosion, on laboure les champs dans le sens contraire de la pente, et on fait alterner des cultures différentes. Les champs forment ainsi des rayures colorées qui ondulent selon le relief.

 

3. Les grandes exploitations

 

Entre les Appalaches et les Rocheuses, les grandes plaines nord-américaines abritent de très grandes exploitations agricoles (50 à 400 hectares), malgré leur faible densité de population (moins de 10 habitants au km²). États-Unis et Canada étaient au xviie siècle des pays neufs, vides ou faiblement peuplés. À partir de 1785, leurs gouvernements ont organisé l'installation des colons européens : les plaines monotones et plates sont divisées en damiers dont chaque case (ou township) mesure 36 miles carrés. Chaque township est ensuite divisée en 36 carrés de 1 mile de côté (1,6 km). Qui achetait un carré devenait propriétaire d'une exploitation de 256 hectares.

 

 

Les campagnes offrent par conséquent un paysage géométrique très monotone : des champs immenses, sans haies, bordés de chemins rectilignes. Au milieu des champs de blé, les fermes isolées avec leur silo à grains sont souvent construites en bois et peintes en rouge. Très tôt, les agriculteurs ont dû utiliser de puissantes machines car les hommes étaient rares. Ces vastes espaces ont rendu indispensables l'invention d'engins adaptés, comme les premières faucheuses, créées en 1882 par McCormick. Aujourd'hui, ces grandes exploitations utilisent beaucoup de machines (et d'engrais) : cela permet à un fermier, aidé par deux salariés, d'exploiter 400 hectares !

 

 

Les agriculteurs sont de facto très dépendants des industries, qui leur fournissent les machines, les engrais ainsi que des semences sélectionnées pour leur haut rendement. Ils dépendent également des industries agroalimentaires qui transforment et vendent leurs productions. Si, au xixe siècle, les agriculteurs nord-américains n'exploitaient qu'une seule céréale sur des espaces immenses (la monoculture), aujourd'hui, ils font alterner plusieurs cultures comme le blé, le maïs ou le soja (la polyculture), ce qui protège davantage les sols contre l'érosion.

 

4. En conclusion

 

La mise en culture des grandes plaines dont le sol était naturellement protégé par une prairie a provoqué une modification complète du milieu écologique. Les paysages en portent encore les marques. Les grandes exploitations nord-américaines produisent de grandes quantités de céréales et de viande vendues en Amérique, et exportées dans le monde entier. Les agriculteurs, peu nombreux, utilisent force machines et engrais. Grâce à ces techniques, les États-Unis sont les premiers producteurs agricoles au monde.

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