Encarta 2008 - L'Union indienne : le poids de l'histoire
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L'Union indienne : le poids de l'histoire

 

La civilisation indienne a plus de vingt-cinq siècles d'existence. Le pays porte la marque de cet héritage historique. Plusieurs ethnies, plusieurs langues, plusieurs religions : l'Union indienne fait figure de vaste mosaïque. Sa diversité n'est-elle pas un défi, autant qu'une richesse, pour le sous-continent indien ?

 

1. La mosaïque indienne

 

L'Inde est multiple.

 

 

Sur le plan ethnique, les populations du Nord, les Indo-Aryens, au teint plus clair, se distinguent aisément de celles du Sud, les Dravidiens, dont la peau est plus foncée.

 

 

La diversité linguistique est encore plus prononcée. La langue officielle du pays est l'hindi (parlé par 30 % des Indiens), mais on dénombre vingt-trois autres langues principales et plusieurs milliers de dialectes. La plupart des Indiens ne se comprennent pas d'une région à l'autre et doivent utiliser l'anglais.

 

 

Sur le plan religieux, enfin. 81 % des Indiens sont hindouistes. L'hindouisme est une religion dont les principales divinités sont Brahma le Créateur, Shiva le Destructeur, Vishnu le Conservateur, ainsi que Ganesha, le dieu à tête d'éléphant « qui évite les obstacles ». Les hindouistes croient à l'immortalité de l'âme et à sa réincarnation. L'Inde comprend également des musulmans (12 % de la population), des chrétiens (2,3 %), des sikhs (1,9 %) et des bouddhistes (0,7 %).

 

2. La permanence du système des castes

 

Les Védas, les textes fondateurs de l'hindouisme, distinguent quatre grandes catégories sociales, les quatre varnas, ou « castes ». Au sommet se trouvent les brahmanes (les prêtres), puis suivent les kshatryas (les guerriers), les vaishyas (les commerçants) et les shudras (les travailleurs manuels, soit 50 à 60 % de la population). Chacune de ces varnas est divisée en centaines de sous-castes. En dehors de ce système, et en dessous de tous, se trouvent les hors-castes, ou « intouchables », qui sont considérés comme impurs et représentent 25 à 30 % de la population.

 

 

Les castes sont héréditaires. Les hindouistes considèrent que la récompense d'une âme pure est la réincarnation dans une famille de caste élevée, comme les brahmanes. Une âme impure se réincarnera dans une famille de caste inférieure, voire « intouchable ». Cette croyance légitime le système des castes.

 

 

Malgré son abrogation en 1950, ce système reste très vivace en Inde : les mariages se font le plus souvent entre membres d'une même caste ; à chaque caste sont dévolus des métiers spécifiques. Dans les restaurants, par exemple, le serveur qui apporte les plats est généralement brahmane : pour les hindouistes, son âme est pure et n'entache pas la nourriture. Le serveur qui débarrasse la table est en revanche un « intouchable » : il ne peut être souillé par les restes des castes supérieures.

 

3. Des haines durables depuis l'indépendance

 

La colonisation britannique a été, après l'hindouisme, le second facteur d'unification du pays. L'anglais est devenu la deuxième langue officielle de l'Union indienne et sert de langue véhiculaire ; le réseau ferroviaire construit par les Anglais a encouragé les échanges entre les différentes régions ; l'administration centrale s'est mise en place pendant la période coloniale. Les principaux leaders de la lutte pour l'indépendance de l'Inde (Gandhi, Nehru, etc.) ont fait leurs études en Grande-Bretagne et en ont été durablement marqués.

 

 

L'Empire des Indes britanniques englobait, outre l'Inde, les actuels Pakistan et Bangladesh. Lors de l'indépendance, en 1947, de violents affrontements entre hindouistes et musulmans ont abouti à la partition du pays : les musulmans ont créé un État, le Pakistan (duquel s'est séparée en 1971 la partie orientale, le Bangladesh) ; les hindouistes ont fondé l'Union indienne dans laquelle est restée une importante communauté musulmane.

 

 

Une haine durable s'est installée entre l'Inde et le Pakistan, qui a débouché sur trois conflits (en 1947, 1965 et 1971). Le désaccord porte notamment sur le tracé de la frontière : le Pakistan réclame le rattachement du Cachemire, dont la population est aux trois quarts musulmane. Depuis 1998, le Pakistan et l’Union indienne possèdent l'arme nucléaire : les héritages historiques n'en deviennent que plus dangereux à assumer.

 

 

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