Encarta 2008 - Le nouveau modèle de développement chinois
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Le nouveau modèle de développement chinois

 

Regardez attentivement votre baladeur, votre calculatrice, vos chaussures de sport. Vous y lirez probablement indiqué : Made in China, « fabriqué en Chine ». Comment ce pays, autrefois si pauvre, parvient-il aujourd'hui à inonder le monde de ses produits ?

 

1. Un développement rapide

 

La Chine est aujourd'hui, globalement, un pays intermédiaire, bien loin de la grande pauvreté. Son IDH (0,745) la place au 94e rang mondial (sur 177 pays). Son PIB par habitant s'élève à 4 580 dollars, en progrès constants. De tels chiffres ne sont cependant que des moyennes : pour la population rurale, ils sont très nettement inférieurs. Sous certains aspects, la Chine de l'an 2000 reste un pays pauvre.

 

 

Depuis les années 1990, cependant, la Chine progresse très rapidement. C'est même le pays au monde où la croissance économique est la plus forte. Le PIB a ainsi progressé de 8,2 % par an entre 1975 et 2002 et de 8,6 % par an entre 1990 et 2002, soit une multiplication par 2,5 en 12 ans, et par presque 8 en 27 ans ! Aucun autre pays ne peut se prévaloir d'un tel développement économique.

 

2. L'échec du modèle socialiste

 

Entre 1949 et 1978, la Chine a appliqué, sur le modèle soviétique, les principes d'une économie socialiste. En 1949, les communistes menés par Mao Zedong prennent le pouvoir et créent la République populaire de Chine. Aussitôt, l'ensemble de l'économie est nationalisé : terres, usines, transports, commerces… Les terres sont désormais exploitées par la collectivité, de grandes entreprises d'État sont créées. L'ensemble de l'économie est soumis à une planification rigide qui sacrifie le secteur agricole et la production de biens de consommation au profit de l'industrie lourde.

 

 

Les résultats sont catastrophiques. Certes, la Chine a beaucoup développé ses industries de base (fer, acier, ciment), cependant moins, sans doute, que ne le laissent entendre les statistiques truquées par le régime. Mais ces résultats restent très en-deçà des potentialités offertes par les richesses naturelles du pays et la population a fait en grande partie les frais de cette industrialisation massive.

 

3. L'ouverture et le développement

 

À la mort de Mao en 1976, une fraction du Parti communiste chinois, menée par Deng Xiaoping, entreprend de réformer l'économie. Observant l'extraordinaire développement économique de sa voisine, la Corée du Sud, Deng Xiaoping décide de libéraliser l'économie chinoise tout en conservant le cadre politique communiste : c'est l'« économie socialiste de marché ». Comme il le dit lui-même dans un aphorisme : « Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu'il attrape les souris ! »

 

 

Les campagnes sont décollectivisées : chaque paysan produit désormais dans son propre intérêt.

 

 

Des zones économiques spéciales (ZES), dans lesquelles les investissements étrangers sont autorisés, sont créées sur le littoral, à Shenzen, Zhuhai, Shantou, Xiamen… Grâce à l'ouverture commerciale et à l'apport de capitaux internationaux (qui proviennent pour 50 % des Chinois de Hong Kong, de Singapour et de Taïwan), la Chine peut enfin faire jouer son avantage comparatif majeur : une main-d'œuvre très nombreuse, disciplinée et bon marché. Dès lors, les implantations industrielles se multiplient, mi-chinoises, mi-étrangères : usine de télécommunications Bell (États-Unis) à Shanghai, usines automobiles Jeep (États-Unis) à Pékin (Beijing), Volkswagen (Allemagne) à Shanghai, Peugeot (France) à Guangzhou, etc.

 

 

Les structures politiques (la dictature du parti unique) et une partie des structures économiques socialistes (de grandes entreprises d'État, une bureaucratie pléthorique) persistent néanmoins. Par ailleurs, les déséquilibres géographiques s'accentuent entre une Chine active et attractive, en pleine croissance, et une Chine intérieure moins développée, plus rurale, que les hommes quittent pour rejoindre « l'Eldorado » littoral.

 

 

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