Encarta 2008 - fable
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fable

fable, petit récit moralisant qui met en scène des animaux. Forme d'allégorie, la fable livre une leçon, un enseignement d'autant plus efficace que la fable est séduisante, qu'elle suscite l'étonnement : la symbolique animale (ou végétale) permet de révéler l'individualité de l'homme. Proche de l'apologue, la fable se distingue de ce dernier par un élément narratif plus ample.

Issue de la tradition orale, la fable est présente dans les littératures les plus anciennes : au début de notre ère, le Panchatantra rassemble contes et fables du sud de l'Inde, du Népal et du Cachemire transmis et augmentés par d'innombrables versions, dont celle de Bidpay. En Occident, on attribue à Ésope, esclave phrygien qui aurait vécu en Grèce au VIe siècle av. J.-C., des fables en prose remontant à des temps immémoriaux. Réunies et adaptées par Phèdre, poète latin du Ier siècle de notre ère, les fables « ésopiques » inspirèrent les poètes du Moyen Âge français (lesquels, en l'honneur d'Ésope, nommèrent « ysopet » leurs recueils de fables), et notamment Marie de France. Au XVIIe siècle, Jean de La Fontaine, ayant à dessein de transformer le genre et de lui trouver un public autre que celui des enfants, adapta les fables d'Ésope, de Phèdre ainsi que celles de Bidpay en les innovant de façon magistrale et, sans doute, inégalée. Ses imitateurs furent légion, mais peu d'entre eux atteignirent sa renommée : ni les Fables (1727-1738) de John Gay, ni celles de Gotthold Ephraïm Lessing (1759), ni les Fabulas literarias (1782) de Tomás de Iriarte ne souffrent la comparaison. Seul Ivan Andreïevitch Krylov (1768-1844) fait figure de novateur en brossant dans chacune de ses Fables (1809-1843) un savoureux tableau du peuple russe. Bien que l'institution scolaire en ait fait, pendant trois siècles, un usage légitime, mais réducteur, la fable ne cesse de séduire. Elle mérite, en outre, un lectorat indifférencié, même si Robert Desnos composa Trente Chantefables pour les enfants sages (1944).

 
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