Encarta 2008 - Les risques naturels
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Les risques naturels

 

Les risques naturels sont d'origine géologique (séismes, éruptions volcaniques) et atmosphérique (cyclones, orages, tempêtes). Le nombre de victimes des catastrophes naturelles augmente en moyenne de 6 % par an. Non seulement parce que la nature se fait plus violente, mais parce que les populations exposées sont plus nombreuses. Pourquoi deux milliards d'habitants « choisissent-ils » de vivre dans des régions menacées ?

 

1. Les risques d'origine géologique

 

La Terre n'est pas un astre mort mais une planète vivante : les séismes et les éruptions volcaniques sont l'expression de l'instabilité de l'écorce terrestre.

 

1.1. Les séismes

 

Un séisme, ou tremblement de terre, est provoqué par un brusque déplacement de matière en profondeur (foyer du séisme). À l'épicentre, point de la surface à la verticale du foyer, les destructions sont les plus importantes : éboulements, ouverture de larges fissures dans le sol, effondrements de bâtiments. Ces modifications brutales peuvent aussi provoquer des perturbations hydrographiques : des sources jaillissent, des lacs se vident.

 

 

Les effets indirects peuvent être encore plus meurtriers : la rupture des canalisations de gaz a provoqué de gigantesques incendies à San Francisco (aux États-Unis) en 1906, à Yokohama (au Japon) en 1923. Des régions côtières au Chili et au Japon peuvent être ravagées par les tsumanis, raz de marée formant un mur d'eau de 15 à 20 mètres de haut, dus à une éruption volcanique ou à un tremblement de terre sous-marin. Le 26 décembre 2004, à la suite d'une secousse sismique de magnitude 9 à l'ouest de Sumatra, l'un deux a ravagé l'Indonésie et frappé de nombreux autres pays autour de l'océan Indien, jusque sur les côtes de l'Afrique. Il a causé la mort de près de  300 000 personnes.

 

 

Les séismes entraînent de spectaculaires catastrophes : Lisbonne (au Portugal) a été entièrement détruite en 1755 et 600 000 personnes sont mortes dans la Chine du Nord-est en 1976.

 

 

Il est difficile de les prévoir, mais on peut diminuer les risques humains en évitant de construire dans les régions réputées dangereuses. Des règles de construction ont été mises au point, préconisant l'usage de matériaux dotés d'une certaine élasticité : béton armé et acier. Cependant ces normes antisismiques ne sont pas adoptées partout (souvent pour des raisons économiques), d'où les récents séismes meurtriers, comme celui de Turquie en 1998.

 

1.2. Les éruptions volcaniques

 

Un volcan est une sorte de cheminée où monte le magma sous pression. Par l'orifice (le cratère), le magma entre en contact avec l'atmosphère (ou l'eau de mer) sous forme de coulées de lave, de projection de scories et de cendres. Certains volcans fonctionnent en permanence comme le piton de la Fournaise à la Réunion (France), d'autres sont dits éteints, peut-être à tort, comme les monts d'Auvergne.

 

 

Le volcanisme a marqué la mémoire des hommes : l'explosion du volcan Santorin dans la mer Égée, il y a 3 500 ans (70 km3 de roches ont été pulvérisées en un jour, provoquant un gigantesque raz de marée sur les côtes crétoises), la destruction de Pompéi par l'éruption du Vésuve en 79 apr. J.-C. ou celle de Saint-Pierre dans la Martinique en 1902.

 

 

Plus récemment, en 1985, dans la cordillère des Andes, le Nevado del Ruiz, un volcan couronné d'un glacier culminant à 5 400 mètres d’altitude, a été le cadre d'une catastrophe sans précédent : les cendres chaudes d'une éruption volcanique ont fait fondre une partie du glacier. Les pentes gorgées d'eau se sont transformées en torrents de boue ensevelissant la ville d'Armero (25 000 habitants).

 

 

Les dangers ne semblent pas suffisants pour chasser les populations : les retombées des éruptions volcaniques enrichissent les terres agricoles. Celles-ci deviennent particulièrement fertiles, comme les terres noires à coton du nord-ouest de l'Inde, les terres violettes à café du Sud-Est brésilien, qui attirent une forte population.

 

2. Les risques d'origine atmosphérique

2.1. Les cyclones

 

Les cyclones tropicaux (appelés typhons en Asie, ouragans aux Caraïbes et willy-willy en Australie) sont des dépressions caractérisées par des vents violents et des pluies torrentielles. Ils tirent leur énergie de la chaleur accumulée par l'eau de mer à la fin de la saison chaude. Le cyclone naît sur la mer et meurt sur un continent.

 

 

Une région tropicale à risques voit se développer une vingtaine de cyclones par an. Tous ne sont pas dévastateurs. Les vents violents arrachent les toits des maisons, déracinent les arbres, les pluies gonflent les rivières provoquant des inondations. Les régions les plus menacées sont les côtes et les vallées exposées aux vents réguliers comme la côte sud-est de la Réunion.

 

 

1998 a été l'année des ouragans, des pluies diluviennes et des inondations provoquées par une inversion de température des eaux du Pacifique, phénomène que l'on appelle El Niño. Le cyclone Mitch en octobre 1998 a ravagé le Honduras, le Nicaragua et une partie du Salvador et du Guatemala en Amérique centrale. Extrêmement violent, il a fait 10 000 morts ; un million de personnes ont été déplacées et 70 % de la production agricole a été détruite.

 

 

Dans les pays industriels, comme les États-Unis, le Japon ou la France (les DOM-ROM), on peut construire des immeubles capables de résister au vent, avertir les populations et, au besoin, les évacuer.

 

 

La situation des pays pauvres est différente : les constructions sont légères, les moyens de surveillance et de communication peu développés et les secours manquent d'équipements.

 

2.2. Les tempêtes et les inondations

 

Les tempêtes (des pluies torrentielles accompagnées de vents violents) sont rares dans la zone tempérée. Elles peuvent cependant provoquer des dégâts matériels considérables : les deux tempêtes de décembre 1999 ont dévasté une partie des forêts françaises et gravement endommagé les réseaux électrique et téléphonique.

 

 

Les inondations résultent d'un accident climatique, de pluies anormalement abondantes, qui font grossir les rivières. Celles-ci sortent de leur lit et inondent leur vallée : ce sont les crues. Les inondations ont évidemment des conséquences d'autant plus graves que les installations humaines sont importantes dans les plaines alluviales. La croissance des villes s'est souvent faite sur des terrains inondables. Ailleurs, les populations sont fortement incitées à s'installer sur des terres à risques parce qu'elles offrent de bonnes conditions à la production agricole : c'est le cas des plaines alluviales en Asie.

 

 

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