magma
Formation et éruption d'un volcan
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magma, mélange visqueux de roches dans un état de fusion et de solidification partielles.
Cet état est observé au sein du manteau supérieur dans l’asthénosphère (voir lithosphère) pour des températures situées entre 650 et 1 200 °C, alors que la pression varie de 105 Pa en surface, à plus de 108 Pa à quelques kilomètres sous la surface. Un magma comporte ainsi une phase solide (cristaux, fragments de roche en suspension) et une phase fluide (liquide ou gaz) en proportion variable, selon les conditions de pression et de température du milieu.
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FORMATION DES ROCHES MAGMATIQUES |
Cycle de la roche
Le cycle de la roche représente l'interaction des processus internes (endogènes) et externes (exogènes) de la Terre. Il décrit notamment les processus de transformation de chacun des trois principaux types de roches (roches sédimentaires, métamorphiques et magmatiques) en roches de l'un ou l'autre des deux autres types, voire en roches d'un type spécifique différent. Les sédiments compactés, cimentés et parfois recristallisés forment des roches sédimentaires ; les roches soumises à de fortes chaleurs et pressions forment des roches métamorphiques ; les roches issues du refroidissement puis de la solidification de magma forment des roches magmatiques (ou ignées).
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La solidification des magmas forme les roches magmatiques, qui sont dites plutoniques et intrusives lorsqu’elles se sont cristallisées au sein de la lithosphère (refroidissement très lent), ou bien volcaniques et effusives lorsque le refroidissement s’est effectué rapidement à la surface des continents ou des océans (laves). Entre ces deux extrêmes, les diverses conditions de refroidissement engendrent des roches intermédiaires de structure variable, en fonction de l’agencement des minéraux obtenus et de la proportion de verres et de cristaux les composant.
À la différence des roches volcaniques, les roches plutoniques n’affleurent à la surface que sous l’effet de l’érosion et des réajustements isostatiques. L’eau est un élément capital dans les processus de fusion s’effectuant à la base de l’écorce terrestre, car sa présence (dans des minéraux hydratés par exemple) abaisse la température de fusion des matériaux terrestres.
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CLASSIFICATION DES MAGMAS |
Roche magmatique
Les roches magmatiques, telles que l'obsidienne présentée ici, résultent du refroidissement et de la solidification rapides de magma.
Erwin and Peggy Bauer/Bruce Coleman, Inc.
La pétrologie a établi différents types de classification des roches magmatiques, notamment selon leur texture (grenue, microlitique, ophitique ou vitreuse) ou encore selon leur composition minéralogique (granite, granodiorite, syénite, diorite, gabbro, feldspath, péridotite).
De manière générale, on peut classer les magmas en deux grandes familles, différenciées selon leur composition chimique :
– les magmas granitiques, de forte viscosité, formés sous les continents à une profondeur allant de 20 à 30 km, riches en silice (70 p. 100 en masse) et par conséquent qualifiés de magmas acides, et de composition chimique voisine de celle des granites (composant l’essentiel de la croûte continentale) ;
– les magmas basaltiques, plus fluides, relativement pauvres en silice (environ 45 p. 100 en masse) et donc basiques, formés à 10 km environ sous les océans et de composition chimique voisine de celle des basaltes, composant la croûte océanique.
Environ 95 p. 100 des roches intrusives sont des granites et 95 p. 100 des roches effusives sont des basaltes formés au niveau des dorsales océaniques et des points chauds (voir volcanisme).
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