Encarta 2008 - code génétique
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code génétique

code génétique, mécanisme par lequel l'information génétique contenue dans l'ADN des chromosomes est transcrite sur l'autre acide nucléique, l'ARN, puis en protéines. Le code génétique est indispensable pour réaliser, à partir de la double hélice des gènes constituée de bases, la synthèse protéique qui est un enchaînement d'acides aminés, chaque protéine correspondant à un arrangement précis d'acides aminés.

La structure tridimensionnelle, en double hélice, de la molécule d'ADN fut établie par James D.  Watson et Francis Crick en 1953, à partir de ses composants fondamentaux (sucre, base et phosphore) et des images obtenues en cristallographie. Mais il restait encore à comprendre comment un organisme interprète la succession des différentes bases, constituant la structure linéaire de l'ADN, pour en faire la chaîne d'acides aminés des protéines. La solution à cette énigme, le code génétique, fut résolue en 1966 grâce à la collaboration de nombreux chercheurs, dont Marshall Niremberg.

Le code génétique associe à chaque triplet de base d'ADN, appelé codon, un acide aminé particulier, élément constitutif des protéines. Avec les quatre types de bases (U : uracile, A : adénosine, G : guanine et C : cytosine) formant une molécule d'ARN, dérivée de manière complémentaire de l'ADN, il est possible de former soixante-quatre triplets différents (UAC, UGG, AUC, etc.). Chaque codon est attribué à un acide aminé particulier parmi la vingtaine possible, sans aucune ambiguïté. Comme il existe moins d'acides aminés que de codons, certains d'entre eux seront désignés par plusieurs codons. Ainsi les six triplets UUA, UUG, CUU, CUC, CUA et CUG désignent l'acide aminé leucine, les deux triplets AGU et AGC, la sérine, tandis que le seul codon UGG est attribué au tryptophane. La plupart des acides aminés sont en fait déterminés de manière quasi univoque par leurs deux premières bases et, dans bien des cas, le troisième nucléotide est soit complètement indifférent, soit désigne un autre acide aminé d'une famille proche. Cette propriété contribue à limiter les conséquences d'une erreur de copie ou de lecture.

Dans ces conditions, la séquence « ACC GCA AGC ATG AAT TTT TAC CTT » d'ADN donne la séquence « UGG CGU UCG UAC UUA AAA AUG GAA » d'ARN, qui donne elle-même la séquence « Tryptophane Arginine Sérine Tyrosine Leucine Lysine Méthionine Glutamate » dans la protéine.

Tous les codons ne codent pas pour un acide aminé. Trois d'entre eux, UAG, UAA, UGA, ne sont attribués à aucun acide aminé mais leur rôle est très important : ils signalent la fin de la partie codante du brin d'ARN. Lorsque la lecture du complexe ribosomique arrive à leur niveau, la synthèse de la protéine est arrêtée.

Le code génétique de traduction est utilisé par toutes les espèces vivantes, des bactéries à l'Homme en passant par les végétaux. Cette simple constatation démontre l'origine commune de tous les êtres vivants.

 
 
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