Le hibou, certainement de par son cri inquiétant et son mode de vie « en retraite », fut vecteur de nombreuses superstitions.
Pour les Romains, le cri du hibou présageait une mort prochaine. Il était également associé à la sorcellerie et à la magie noire.
Parce qu'il n'affronte pas la lumière du jour, le hibou fut également symbole de tristesse, d'obscurité, de retraite solitaire et mélancolique.
En Égypte, il exprime le froid, la nuit, et également la mort.
Mais paradoxalement, le hibou est aussi un grand symbole de sagesse et de connaissance.
« J'ai parcouru la moitié de la terre et je me suis enrichie de plus d'expérience que tout autre oiseau », dit l'hirondelle au hibou. « Comment est-il possible que l'on vénère ta sagesse, alors que tu vis la nuit et ne quittes pas tes falaises ? » - « C'est les yeux fermés que je vois le mieux et mes pensées voyagent bien plus loin que tes ailes ! », répondit le hibou.
Dans la mythologie grecque, le hibou est d'ailleurs associé à la déesse de la sagesse Athéna. Celle-ci en fait également l'interprète d'Atropos, celle des Parques qui coupe le fil de la destinée.
Le hibou symboliserait également l'intelligence et la réflexion.
Dans son poème "Les hiboux", Charles Baudelaire célèbre aussi cette sagesse : "Leur attitude au sage enseigne / Qu'il faut en ce monde qu'il craigne / Le tumulte et le mouvement;"
Dans l'iconographie hindoue, le hibou est parfois attribué à la Mâtarah (mère) Vârâhi, sans que sa signification puisse être précisée.
Le hibou jouait, dans la Chine antique, un rôle important : c'était un animal terrible, qui était censé dévorer sa mère. Il symboliserait le yáng, et même l'excès de yáng. Il était le symbole de Huángdì (Houang-ti), l'Empereur Jaune et le premier fondeur. Il provoquait la sécheresse. Les enfants nés le jour du hibou (solstice) étaient de caractère violent. Le hibou était toujours considéré à cette époque comme un animal féroce et néfaste.
Pour les Indiens de la prairie, le hibou a le pouvoir de donner aide et protection la nuit. De là, l'emploi des plumes du hibou dans les cérémonies rituelles.
Dans les rites initiatiques de certaines sociétés algonquines, figure, perché dans la loge cérémonielle, un homme-hibou qui montre le chemin de la terre du soleil couchant, royaume des morts. Il remplirait ici une fonction de psychopompe. Il peut aussi être considéré comme annonçant la mort : quand le hibou chante, l'Indien meurt.
Avec ses 70 cm de haut, le grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe : il fait le double de son congénère le hibou moyen-duc. Qualifiée d'aristocratique, sa silhouette est massive, Sa tête, piquée de deux gros yeux rouge-orangés est surmontée d'aigrettes de 8 cm environ (normalement horizontales et un peu repliées vers l'arrière), que l'oiseau dresse verticalement s'il est excité ou dérangé. Rappelons que ces aigrettes ne jouent aucun rôle dans l'audition.
Mimétique aux branchages, son plumage est brun-roussâtre dessus, taché et rayé de brun noir. Le dessous est plus clair, fauve avec des stries longitudinales et des zébrures transversales de couleur brun foncé.
Poids et mesures :
Poids : 2 à 2,5 kg pour le mâle, et 2,5 à 3,3 kg pour la femelle ;
Longueur : 65 à 70 cm ;
Envergure : 160 à 180 cm.
Voix : un « bouhou » ou un « ouhouhou-ou-ouhouhouhouhou » (d'où son nom latin, Bubo bubo) audible de loin, ainsi que toutes sortes d'autres bruits.
Alimentation, sa nourriture est des plus variées : rongeurs, lapins, lièvres, hérissons, oiseaux (corbeaux, pigeons, perdrix, oiseaux marins..., et même d'autres rapaces diurnes et nocturnes). Pour ce faire il n'hésite pas la nuit tombée à parcourir cent lieues : d'où l'expression « faire la tournée des grands ducs » appliquée le plus souvent à de joyeux noctambules.
Pelote de réjection : 10 cm de long.
Habitat : répandu dans toute l'Europe en dehors de la partie la plus occidentale ; en France, zones rocheuses de l'est, du centre et du sud. On le rencontre aussi bien dans les plaines que dans les montagnes. Il aime particulièrement les falaises, près des plans d'eau.
Très discret, il s'installe sur des corniches rocheuses, sur les remparts d'un vieux château ou à même le sol, parfois dans les régions du nord, dans un trou d'arbre mais sans aucun doute, sa préférence va aux grandes falaises proches d'un plan d'eau.
Reproduction : fin mars, début avril, il construit un nid simplement garni de restes de poils ou plumes arrachés à ses proies.
La femelle y pond 2 à 4 œufs qu'elle couve seule pendant 32 à 37 jours, tandis que le mâle lui apporte la nourriture. Une fois éclos, les petits sont protégés par la mère des intempéries, du soleil. Un mois et demi plus tard environ, les petits quittent le nid mais restent à proximité. À trois mois, ils savent parfaitement voler.
En Europe il a longtemps été pourchassé comme oiseau de malheur ou parce qu'on croyait se protéger en le clouant sur les portes de granges, avant qu'on ne s'aperçoive de sa grande utilité écologique et agronomique et qu'il soit protégé par la loi. Les causes de sa disparition sont le recul, la dégradation ou la fragmentation écologique de son habitat, les pesticides agricoles, les poisons utilisés contre les rongeurs (bromadiolone notamment), et le Roadkill et la pollution lumineuse car il est très sensible à l'éblouissement des phares de voitures.
Il semble, comme d'autres rapaces pouvoir être vulnérable au virus H5N1 hautement pathogène de la Grippe aviaire.
L'œil du Grand-duc, lui permet de voir dans le noir, mais comme celui des chouettes et d'autres animaux nocturnes, il est très sensible à l'éblouissement par les des phares de voitures ou l'éclairage nocturne, exposant l'animal à des collisions avec des véhicules (phénomène de « Roadkill »
Description : aussi grand que le moyen-duc, sa tête porte des aigrettes peu visibles faites de plumes allongées. Ses yeux jaunes sont cernés de noir et entourés de disques faciaux blancs. Son plumage est brun à jaune-roux rayé de brun-noir sur le dessus, tandis que des flammèches sombres parsèment le poitrail. Ses ailes sont assez longues et sa queue courte.
Poids et mesures: Longueur, environ 37/38 cm (gros comme un pigeon); Poids: Mâle : 350 g, femelle : 420 g; Envergure: 95 cm à 107 cm. Source: D. A. Sibley.
Le plus souvent, le hibou des marais est considéré comme un strigidé aux mœurs crépusculaires, c'est-à-dire qu'on le rencontre normalement durant les heures qui précédent le coucher du soleil, de même qu'à toutes heures durant les journées nuageuses et parfois en plein soleil. Ce qui fait dire de la part de différents auteurs que ce rapace appartient aux hiboux aux mœurs diurnes plutôt qu'à ceux aux mœurs nocturnes. Cependant, on peut aussi l'observer en pleine nuit un peu partout mais surtout dans les anciennes coupes forestières avoisinantes. Le plus souvent, il est découvert alors qu'il chasse en vol à quelques mètres au-dessus des herbes des terres non-cultivées, en plein jour ou au crépuscule. Son vol est léger et peut changer de style selon « ses humeurs ». Tantôt, il évolue de façon sensiblement erratique, basculant doucement d'un côté puis sur l'autre, puis une autre fois, il se déplace de manière plutôt rectiligne. En vol, il peut être facilement confondu avec le Hibou Moyen-duc qui, surtout en période de nidification, peut chasser en plein jour, particulièrement dans l'heure précédant le coucher du soleil.
Sa nourriture est presque essentiellement constituée de campagnols (à 90 %), puis de petits rats et de souris, rarement d'oiseaux, de lézards et serpents parfois de quelques insectes.
Il chasse le jour en évoluant au dessus du sol, ou perché sur un poste de guet d'où il guette ses proies pour ensuite se jeter dessus serres en avant. Au sol, il avale sa proie en entier, tête la première.
L'une des rares espèces de hibou dont la répartition est pratiquement mondiale, répandu dans quasiment toute l'Europe, les individus du grand nord -migrateurs- vont hiverner dans les pays plus chaud l'hiver. Les individus du sud sont erratiques. En France, on ne compte qu'une centaine de couples... Il fréquente surtout les terrains découverts des plaines et des prairies humides voisines des étangs et des lacs ou bien les endroits boueux et les tourbières. Cet habitat est partagé à la fois par le Hibou des marais et le Hibou Moyen-duc. Malheureusement, la population du Hibou des marais a dramatiquement chuté à travers le monde entier au cours des dernières décennies.
Bien que considéré comme nicheur/ migrateur, quelques individus hivernent irrégulièrement bien que les observations de Hiboux des marais durant la période hivernale demeurent plutôt rares. En général, il arrive début avril et nous quitte l'automne naissant.
Sa maturité sexuelle est atteinte vers la fin de la première année (au mois de mars ou avril), le mâle effectue des vols de parade circulaire au dessus de son territoire tout en poussant des appels nuptiaux pour attirer la femelle. Après l'accouplement, le couple bâtit le nid à même le sol en creusant une cuvette qu'il garnit d'herbes sèches, de brindilles, ... Parfois le nid peut être tout simplement obtenu par le tassement de la végétation sous le corps de l'oiseau.
Ponte: de mars à juin, 4 à 7 œufs, de façon échelonnée (1 œuf toutes les 48 h). Ce qui fait que chaque poussin sera donc plus vieux de 48 h que ses frères et sœurs... Les années où abondent les rongeurs, la femelle peut pondre jusqu'à 14 œufs ! Elle commence à couver dès le premier ce qui fait que les petits éclosent successivement au bout de 24 à 27 jrs. Le mâle monte la garde aux alentours, et apporte la nourriture à toute la famille. Les petits hiboux s'éloignent du nid vers 3 à 4 semaines, et prennent leur envol vers 5 semaines.
Œuf: 35 ~ 45 X 29 ~33 mm, blanc mat pur
Nom familier donné aux OISEAUX DE PROIE nocturnes de l'ordre des Strigiformes, et nom commun donné à plusieurs espèces appartenant à la famille des Strigidés. Les hiboux sont des chasseurs efficaces. Leur hululement et leurs cris lugubres leur ont valu la réputation d'oiseaux mystérieux et même de mauvais augure. Au Canada, on compte 16 espèces parmi les 146 espèces réparties dans le monde.
Grand-duc d'Amérique
Le nombre de grands-ducs d'Amérique fluctue selon un cycle de 10 ans qui correspond aux variations des populations de sa proie préférée, le Lièvre d'Amérique (photo par Brian M. Wolitski).
Nidification
Chez la plupart des espèces, le mâle, beaucoup plus petit que la femelle, nourrit sa compagne pendant qu'elle incube les oeufs. L'incubation commence dès la ponte du premier oeuf. On note souvent un intervalle de deux jours, ou parfois plus, entre la ponte de deux oeufs. Les jeunes au nid n'ont donc pas tous le même âge et l'aîné est habituellement bien nourri, même lorsque les proies sont peu abondantes. Étant plus gros, il peut même dérober de la nourriture aux plus jeunes. En cas de famine grave, chez certaines espèces, les parents peuvent nourrir les plus vieux en leur donnant les plus petits à manger. À l'éclosion, les hiboux sont couverts de duvet, et, chez la plupart des espèces, les petits restent au nid, ou à proximité, jusqu'à ce qu'ils soient capables de voler.
Chouette tachetée
La région située dans l'extrême sud-ouest de la partie continentale de la Colombie-Britannique constitue la zone la plus au nord de l'aire de répartition de la Chouette tachetée, oiseau rare (oeuvre de Heather Caldwell).
Les hiboux ne construisent pas vraiment de nids. Le Grand-duc d'Amérique (Bubo virginianus), certes l'espèce la mieux connue au Canada, s'installe généralement dans le nid abandonné d'une Buse à queue rousse. Il utilise aussi parfois une plate-forme artificielle et il peut même s'installer sur une pièce de bois en saillie dans une grange. L'Effraie des clochers (Tyto alba), qui se rencontre uniquement dans le Sud de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, niche habituellement dans les granges. La Chouette lapone (Strix nebulosa), une grande chouette solitaire qui habite la FORÊT BORÉALE, préfère s'installer dans un nid d'Autour des palombes situé dans une tourbière où poussent des mélèzes.
Le Hibou moyen-duc (Asio otus), de la taille d'une corneille, utilise le nid de la Corneille d'Amérique ou de la Pie bavarde. Le Hibou des marais (A. flammeus), que l'on trouve partout sur le continent, et le Harfang des neiges (Nyctea scandiaca), qui habite dans la TUNDRA arctique durant l'été, nichent au sol. La Chevêche des terriers (Speotyto cunicularia), des provinces de l'Ouest, occupe les terriers du Blaireau d'Amérique. La Chouette rayée (Strix varia), qui vit à la périphérie sud de la forêt boréale, préfère le tronc cassé d'un Peuplier baumier, et la Chouette tachetée (S. occidentalis), qui habite le Sud de la Colombie-Britannique, affectionne les grandes cavités dans les arbres ou les crevasses des falaises.
Chouette des terriers
La Chouette des terriers niche dans les terriers abandonnés par les blaireaux ou les écureuils (oeuvre de Jan Sovak, 1989).
Les hiboux de petite taille nichent tous dans des trous creusés par des pics dans les arbres, que ce soit la Petite Nyctale (Aegolius acadicus), le Petit-duc maculé (Otus asio) et le Petit-duc des montagnes (Otus kennicottii), des forêts décidues du Sud du Canada, ou encore la Chevêchette naine (Glaucidium gnoma) et le Petit-duc nain (Otus flammeolus), de la Colombie-Britannique, ou enfin la Nyctale de Tengmalm (Aegolius funereus) et la Chouette épervière (Surnia ulula), de la forêt boréale, bien que cette chouette niche aussi au sommet d'un chicot ou dans un nid de faucon abandonné.
Régime alimentaire
Les hiboux sont généralement considérés comment étant utiles. La Chouette lapone, le Hibou moyen-duc, le Hibou des marais, la Nyctale de Tengmalm et la Petite Nyctale consomment une grande quantité de rongeurs. Le nombre de grands-ducs d'Amérique fluctue selon un cycle de 10 ans qui correspond aux variations des populations de sa proie préférée, le Lièvre d'Amérique. Les grands-ducs d'Amérique mangent aussi des rats surmulots, des foulques d'Amérique et des gaufres (une sorte de rongeur). Parfois, un jeune Grand-duc peut découvrir un élevage de volailles et y faire des visites pendant la nuit. Les hiboux rejettent des pelotes de régurgitation, bien formées, contenant des os et des poils non digérés. L'étude du contenu de ces pelotes donnent des renseignements précieux sur leur régime alimentaire.
Petit-duc maculé
Le Petit-duc maculé ne hulule pas réellement, mais produit un sifflement tremblotant qui devient vite grave vers la fin (Corel Professional Photos).
Migration
Deux des plus grands hiboux du Canada, la Chouette lapone et le Grand-duc d'Amérique, ne migrent pas vraiment et résident toute l'année dans le même secteur, tout comme la Chouette rayée, la Chouette épervière, le Petit-duc maculé, le Petit-duc des montagnes et la Petite Nyctale, bien que dans ce dernier cas, plusieurs nyctales migrent vers le sud de l'Ontario pour y passer l'hiver. Par ailleurs, on a remarqué que, lorsque les lièvres sont plus rares en Saskatchewan et en Alberta, le Grand-duc d'Amérique peut se déplacer vers le sud-est et franchir jusqu'à 1500 km. Le Harfang des neiges, le troisième plus grand hibou vivant au Canada, visite le Sud du pays en hiver. De plus, certains hiboux habitant les secteurs nordiques migrent parfois vers le sud en hiver. Les effectifs varient cependant d'une année à l'autre puisque certains hivers ils peuvent être nombreux et pratiquement absents au cours des saisons hivernales suivantes.
Effraie des clochers
L'Effraie des clochers est l'unique membre de la famille des Tytonidés au Canada. Les 15 autres espèces canadiennes de hiboux appartiennent à la famille des Strigidés (Corel Professional Photos).
Harfang des neiges
Le Harfang des neiges est l'une des rares espèces de hiboux qui est actif en plein jour (photo de Tim Fitzharris).
Identification : Hibou de taille moyenne, le hibou moyen-duc a le plumage brun et chamois, densément tacheté et rayé sur l'ensemble de son corps. Les parties supérieures sont tachetées de noir, chamois, brun et blanc. Les parties inférieures sont davantage gris-blanchâtre ou chamois, avec des stries et des rayures verticales brunes.
Les ailes sont arrondies et la queue est longue. Les ailes sont longues et se croisent dans le dos quand l'oiseau est posé.
La tête est grande et ronde, mais on peut voir deux longues touffes auriculaires noirâtres, invisibles en vol. Elles sont situées près du milieu de la tête.
Le hibou moyen-duc a un disque facial très net brun-fauve, bordé de noir et de gris. Les sourcils et les lores sont blancs. Le bec est noir. Les yeux sont orange ou jaune. Les pattes et les doigts sont emplumés.
La femelle est plus foncée, et plus grande que le mâle.
Le juvénile ressemble à l'adulte, mais avec des plumes plus duveteuses et flottantes
Chant : Son extrait des CD 'Tous les Oiseaux d'Europe' de Jean C. Roché avec l'aimable autorisation de Sittelle et CEBA.Le Hibou moyen-duc bouboule, bubule, hue, ulule, hulule, miaule, tutube. Le hibou moyen-duc est plutôt silencieux en dehors de la période nuptiale, et pendant cette période, ils ont une grande diversité de sons pour communiquer entre eux.
Le cri le plus commun est un hululement doux et musical, mais qui porte loin. On peut aussi entendre des hululements tremblotants.
Quand il est excité, il pousse des cris perçants et déchirants, ou émet des sifflements.
Habitat : Le hibou moyen-duc vit dans les zones boisées, les taillis, les bosquets et les bouquets d'arbres, les petites plantations dans les campagnes ouvertes.
En dehors de la saison de reproduction, il vit dans les marécages, les dunes côtières, les steppes et le semi-désert.
Les populations du nord de l'habitat migrent vers le sud en hiver, alors que les autres sont sédentaires.
Comportements : Le hibou moyen-duc et chasse principalement la nuit, excepté en migration. Il chasse la nuit dans les champs et les marais ouverts. Il capture sa proie en utilisant son excellente vue et son ouïe. La plupart des proies sont capturées sur le sol, ou dans la végétation. Après avoir capturé une proie, le hibou moyen-duc la tue en tapant l'arrière de la tête, et ensuite, il l'avale entière. Il régurgite des pelotes environ trois à quatre heures après s'être nourri.
Les deux parents défendent le nid contre les prédateurs. Ils volent en cercle autour du nid et claquent du bec vers l'intrus. Ils peuvent aussi foncer sur lui en plongeant d'une certaine hauteur, et en lançant leur cri d'alarme. Ils savent aussi feindre d'être blessés pour leurrer le prédateur et l'éloigner du nid.
Le hibou moyen-duc est monogame et les couples se forment en hiver. Le mâle utilise des chants et des parades aériennes pour attirer la femelle, effectuant des vols en zigzag à travers les arbres dans son aire de reproduction. Les parades commencent à la fin de l'hiver.
Vol : Le hibou moyen-duc peut voler dans des zones à végétation dense. Son vol est fait de lents battements d'ailes alternant avec de longs glissés.
Nidification : Le hibou moyen-duc niche dans des zones boisées, caché dans une végétation dense. Il utilise habituellement un nid abandonné, fait avec des brindilles par une autre espèce.
La femelle dépose 4 à 5 oeufs blancs, lisses et brillants. L'incubation dure environ 25 à 30 jours, assurée par la femelle. Elle reste au nid toute la journée, mais elle sort brièvement la nuit.
Les poussins sont semi-nidifuges, et sont couvés par la femelle pendant deux semaines. Les jeunes quittent le nid au bout de trois semaines. Au bout de 35 jours, ils commencent à effectuer des vols courts. Ils deviennent indépendants au bout de dix à onze semaines.
Le mâle apporte de la nourriture à la femelle et aux jeunes pendant l'incubation et la période au nid.
Régime : Le hibou moyen-duc se nourrit de petits mammifères tels que les campagnols, les lapereaux, les jeunes rats. Il peut aussi attraper de petits oiseaux, des petits serpents et des insectes.
Protection / Menaces : Les populations de hiboux moyen-ducs apparaissent largement stables, avec quelques déclins locaux dus à la famine ou la prédation, et à la perte de l'habitat. Les adultes peuvent aussi être tués par collision avec des véhicules.